Le devoir d'une Princesse... (pv Styx)

Pourquoi n'ai-je pas le droit de sortir ?

Accoudée au rebord de la fenêtre de ma chambre, je regardais tristement les autres Sirènes de mon peuple passer en riant. Je voulais les rejoindre où aller explorer d'autres fond marins...mais aujourd'hui avait lieu un conseil pour les lois du royaume et comme je faisais maintenant partie de la famille royale, mon devoir était de me trouver aux côté de ma demie soeur Elerina qui gouvernait Aqualina. Cette perspective ne m'enchantais guère... Je n'avais pas un esprit formé pour les décisions où les stratégies... Je préférais découvrir des choses, répertorier toutes les plantes existant sur terre et sous l'eau. Je me voyais sur un siège en nacre dans la salle du trône, écoutant les propositions des conseillers et de ma soeur sans rien comprendre. A cette image, je réprimais une grimace.

Vous le savez très bien, le Conseil a besoin que tous les membres de la famille royale soient présents, sans éxeptions.

Mounia, ma nourrice, insista fermement sur ce dernier mot tout en me lançant un regard plein de sous entendus. Je soupirai en mettant mon visage entre mes paumes, le regard perdu dans l'océan bleu.
Etant donné mon jeune âge, on m'avait imposé une nourrice pour veiller sur mes faits et gestes, mais cela ne m'empêchais pas de disparaître quelques heures pour me balader. Mounia était gentille...quand on l'était avec elle. Elle détestait mes petites escapades mais au fond, je savais qu'elle portait une certaine affection pour moi. Elle ne me réprimandait pas longtemps, trop sensible à mon regard bleu océan. De mon côté, je l'appréciais beaucoup; pas autant que j'avais aimé Maman, certes, mais elle était une sorte de Tante.

Mounia me tourna le dos pour racommoder une de mes tenue officielle. Je lui jetais un coup d'oeil en souriant. Je savais exactement quoi faire pour m'échapper sans qu'elle ne se rende compte de rien. Me relevant, je m'appuyais sur le rebord de la fenêtre, passant déjà la tête en dehors.

Dis Mounia, parle moi de toi. De ta vie...

Je l'entendis rire. Cependant, elle resta dos à moi, trop occupée à regarder ce qu'elle faisait pour remarquer mes "faits et gestes".

Ha... si vous voulez. Je suis née près des Coraux, au fond des mers. Ma mère était...

Je n'ai pas entendu la suite. D'un battement de nageoire je quittais ma chambre, me retrouvant à l'air libre. La ville était illuminée par des milliers de lumières dorées qui provenaient des fenêtres des habitations.
Je m'émerveillais sans cesse devant ce spectacle que je voyais tous les jours. Je jetant un coup d'oeil par dessus mon épaule, je distinguais l'ombre de Mounia qui n'avait pas bougé d'un cil. Je ris. Elle allait continuer a débiter sa vie sans que personne ne l'écoute. Elle allait être bien occupée et le temps qu'elle ne s'apperçoive de mon absence, je serai déjà loin.
Ensuite, je fixais une autre fenêtre. Quelqu'un m'observait cette fois. Elerina secoua la tête en esquissant un leger sourire. Elle comprenait. Elle me comprenait. Elle était habituée à mes escapades, qu'elles soient nocturnes où en plein jour. Après tout, je n'étais qu'une enfant; une jeune fille de dix-sept ans. Mon absence au Conseil ne serait presque pas ou pas du tout remarquée. Comme toujours, ma demie soeur saurait prendre les décisions pour le bien du royaume et du peuple sans moi. Elle savait que me serai ennuyée, assise et enfermée dans cette salle.
Je lui rendis son sourire avec un peu plus de franchise en hochant la tête pour la remercier de sa compréhension puis je me retournai.
Serrant d'une main mon collier de babioles humaines et sousmarines récupérées lors de mes expéditions, je pris la direction des alentours de la ville, mes cheveux blonds volant dans mon sillage.

Je m'arrêtais un instant pour admirer la ville d'Aqualina qui se déroulait sous mes yeux, grouillante de Sirènes et d'Ondins. Je remarquais pour la première fois que nous vivions toujours dans l'ombre, coupé de la lumière solaire. Seule ces boules de lueur dorée éclairaient notre vie.
Les Sirènes zigzaguaient entre les tours du palais en riant tandis que quelques groupes d'Ondins discutaient calmement en les observant. C'était une ville prospère, et j'étais fière de représenter ce peuple. Ce peuple dont j'avais fait et je faisais toujours partie même avec mon nouveau rang de princesse.

Tiens, Petite soeur. Tu ne devrais pas être à la cour ?

Je me figeais sur place. Cette voie n'appartenait pas à Elerina, même si son timbre y ressemblait beaucoup. Je me retournais vers mon interlocuteur. Styx s'approchait de moi, la surprise feinte dessinée sur son visage. Son animal de compagnie sa suivait. Styx savait parfaitement que je détestais les conseils, elle ne devait donc pas être étonnée de me voir à l'extérieur à l'heure où ce dernier se passait.
J'ouvris la bouche pour le lui rappeler lorsqu'elle enchaîna immédiatement, ne me lissant même pas le temps pour répondre à sa question.
Je refermais la bouche et me mit à nager sans mot dire. Styx me suivit, faisant de même.
De temps en temps son animal me jetais des regards en coin dont je ne saurais dire le ton. Je détournais les yeux, préférant regarder ailleurs.

J'avais l'impression qu'une certaine tension existait entre ma seconde demie soeur et moi. A vrai dire, je n'étais pas vraiment proche d'elle, pas autant que je l'étais avec Elerina. Discuté avec Styx n'était pas aussi facile. Elle avait beau être la soeur jumelle d'Elerina, elle ne lui ressemblait pas tant que ça...
J'avais plus de mal à me confier à Styx, je n'en savais pas pourquoi mais c'était comme ça.. Je l'avais rencontrée après Elerina, mes liens avec elle étaient donc moins forts.

Soudain, Styx s'arrêta et caressa son animal. Python, c'était son nom. Ce dernier devait se rendre dans les profondeurs pour se trouver un compagne et ma demie soeur me proposait d'être du voyage.
Elle était de ma famille, je n'avais aucune raison d'avoir peur. Cependant... Les prunelles de Python me fixaient et ne me disaient rien qui vaille...
Styx s'impatienta, et me demanda de décider rapidement avant que son compagnon de descende dans les sombres abysses. Mon coeur bondit dans ma poitrine. J'étais une princesse. Pas unes de ces princesse délicates, qui s'enferment des heures dans leur chambre pour paraître parfaites à la cours. J'était une princesse du peuple, qui le connaissait pour y avoir vécu toute son enfance. Maman m'avait éduquée pour être forte, courageuse, loyale et compréhensive...Tout ce que j'étais désormais, tout ce qu'une princesse des Sirènes digne de ce nom devait être.
Je levais les yeux vers Styx et plantais mon regard dans le sien. Mon avidité de découvertes prenait le dessus sur mon appréhension.

Je viens.

Je prononçais ces deux mots distinctement, sans aucun tremblement de voix. Téméraire. Je voulais que tout le monde et Styx voient comment était leur plus jeune princesse.

(HRP : au fait je m'appelle Eänwen, pas Earwen ^^)

Je gardais la tête haute, mon regard déterminé planté dans celui de ma seconde demie soeur.
A son sourire, je devinais sans mal ce qu'elle pensait. Je n'étais pas dupe et ce n'était pas elle qui allait faire changer ça. Même si je me sentais moins proche d'elle je savais qu'elle me considérait comme une enfant; la cadette de la famille trop éxcentrique, pleine d'énergie, insouciante des devoirs de la cours...
Je savais tout ça, mais ces domaines ne m'intéressaient pas. Néanmoins, je faisais des efforts pour les découvrir, pour Elerina.

Je baissais le regard vers les fonds marins aussi noirs que l'encre des pieuvres.
Je ne faillerai pas. Tout ce qui touchait à la découverte des fonds marins m'intéressait. Je souhaitais tous les découvrir. J'y consacrerai toute ma vie s'il fallait. Je voulais tout savoir. Quitte à y laisser un peu de mon sang royal.
Styx me lança un regard entendu en me recommandant de rester près d'elle. Je ne dis rien. Je savais pertinemment que j'en serai incapable. Mon esprit avide de connaissance prendrait le dessus. Malgré tout, je concevais que je ne savais rien sur les profondeurs sombres de la ville.

Après avoir dit qu'elle ne serai pas dure à trouver, Styx se laissa happer pas les profondeurs de l'océan.
Je regardais sans les voir ses voiles onduler sous ses mouvements.
Les fonds étaient sombres, sans lumière... Je regardais autour de moi. Mon regard se posa sur une fenêtre proche où brillait la lueur dorée d'une lampe. Je m'en approchait et prit la lueur dans mes mains avant de retourner à l'endroit où ma seconde demie soeur avait disparue dans les ténèbres.
Je soufflais un bon coup. Je n'avais pas réellement confiance en Styx mais là, je n'avais pas le choix...
Gardant la lumière dans une de mes paumes, je descendis à mon tour, éclairée par un halo doré.

Quand je rejoignis Styx, elle me prit la main, m'entraînant avec elle. Je devais lui faire confiance. Je devais lui faire confiance. Je me répétais en boucle cette phrase dans ma tête. Je n'avais plus qu'à fermer les yeux et à mes laisser guider. Mais j'en fus incapable, mes yeux fouillant le sable à la recherche de quelconques objets. C'était plus fort que moi.
C'est alors qu'une autre lumière que la mienne vint éclairer les profondeurs. Je levais les yeux et ouvrait la bouche d'émerveillement.

Des lumières... Des milliers de lumières multicolores illuminaient les fonds sousmarins.
J'en restais bouche bée. Les coraux scitillaient et semblaient même changer de couleur. A moins que ce ne soit mes yeux qui aient cette impression.
Quelques poissons nageaient dans ces profondeurs, la lumières les tintant en toutes les couleurs de l'arc en ciel.
Levant les yeux au dessus de moi, je remarquais que des reptiles acquatiques semblables au compagnon de Styx - je réussi enfin à retenir son nom, ou presque: Python - ondulaient à quelques mètres au dessus de nos tête.
Je laissais mon regard glisser sur chaque détail: le sable changeant de couleur, les coquillages aussi blancs que ces petites boucles blanches qui tombaient sur terre quand il faisait froid, les poissons multicolores, les objet....
Les objets ?

Quelque chose de brillant sous une faible couche de sable clair attira mon attention. Ignorant momentanément ma seconde demie soeur, je m'en approchais, mon esprit de découverte déjà en marche.
Je balayais les grains d'un léger revers de la main. Je découvris alors un objet gris brillant, finement taillé, représentant... Je tournais et retournais l'objet précotionneusement entre mes doigts.
Je distinguais un visage, triste, de longs cheveux, et enfin une queue de poisson. Une sirène. Dans les mains de cette dernière, reposait quelque chose en forme de coeur.
Je me sentis soudainement touchée par cette découverte. Cette sirène devait avoir perdu son amour et, le coeur en était la dernière trace...
Je me surprise à sécher quelques goûtes de larme, coulant sur mes joues avant de se disperser dans l'eau qui m'entourait.

Une main se posa alors sur mon épaule. Styx se pencha et prit entre ses mains la boule de lumière dorée que j'avais emportée avec moi. Elle se retourna, la posa sur un rocher éloigné et revint.
Elle m'expliqua alors que je la récupérait plus tard. Je n'y voyais pas d'objection. Je devinais la raison de ce geste.
C'est alors que je remarquais que ma seconde demie soeur....avait changé de couleur.
J'eu du mal à m'habituer à ses voiles fins voletant qui changeaient de couleur. Cependant, ça lui allait bien.

Soudain, Styx se mit à avancer sans faire attention à moi. Curieuse, je la suivit. Elle semblait dans un état second, comme si elle n'était pas dans le présent. Cependant, je ne fis aucun commentaire. Elle devait être en conversation avec elle même.
Je me contentais donc de la suivre, me demandant où elle nous conduisait, tout en observant mieux l'objet que je venais de découvrir.

Je me figeais, mon regard rivés sur une coque de noix gisant sur le sable fin à quelques mètres en dessous de nous. D'après une brève estimation, je dirai qu'elle était vieilles de plusieurs décénies. Les coraux et les poissons se l'étaient approprié, faisant de cet ancien navire leur lieu de vie. Je voyais les couleurs des poissons clowns luire sous les lumières des coraux.
Mon coeur se mit à battre fort dans ma poitrine. Ce navire devait receler d'histoires et d'objets !! Ma main se porta à mon collier de babioles et le serra.
Cette épave m'attirait comme un aimant. C'était irrésistible !
Je m'apprêtais à descendre lorsque...

"- J'imagine que tu va vouloir aller y faire un tour ?"

Je m'arrétais de nouveau et levais les yeux vers ma seconde demie soeur. Pour seule réponse, je lui souris.
Je me souvins alors que, étant pus âgée que moi, elle avait prit la responsabilité de me protéger lors de notre escapade dans ces profondeurs. Je détestais être chaperonnée mais j'en convenais cependant que c'en était nécessaire.
J'attendis donc qu'elle m'autorise à explorer le navire. Ce qu'elle fit en précisant qu'elle n'était pas une soeur couveuse.

A peine avait-elle fini de prononcé sa phrase que je la serra brièvement dans mes bras avant de nager vers le fond de l'océan où gisait le navire abandonné.
Le bâaeau était recouvert de coquillages et de coraux. Des poissons passaient au travers de la coque. J'y passais ma main. Le bois était rugueux. Je fis le tours du navire et dénichais sans mal un trou assez grand pour me laisser entrer à l'intérieur de la coque de noix.
Je regrétais de ne pas avoir emporté ma lumière dorée avec moi...
Je n'y voyais presque rien mai certains objets brillaient à la lueurs des quelques coraux qui logeaient à l'intérieur du bateau. Le spectacle était magnifique ! Je ne regrêtais pas d'avoir suivit ma demie soeur ici !
Une lueur provenant du plancher attira mon attention. Je m'en approchais et remarquais que la lueur brillait sous le plancher du navire. Je tirai sur la bois et il céda.
Le spectacle qui se trouvait sous mes yeux me sidéra alors.

Ma peau brillait de partout d'un lueur dorée. Des pièces. Des centaines de pièces se reflétaient sur ma peau pâle. Un trésor inestimable ! Je n'en revenais pas. Je l'avais découvert. Moi. Eänwen.
Je me retournais.

Styx !!!!!

"Bienvenue dans sa famille"
Je regardais Styx en battant des paupières, puis mon regard passa sur son animal de compagnie. Python venait-il de m'accepter ? Il semblait si froid, si distant.... De mon côté, je le trouvait intimidant. Jusqu'à maintenant, il m'avait tenue à l'écart, intimidée par son expression...
Lâchant les pièces d'or que je tenais dans le creux de mes mains, j'en levais une en direction de Python. Je restais immobile, évitant de le fixer dans le blanc des yeux.
Elerina m'avait toujours dit d'attendre en compagnie d'un animal. Ce n'était pas à nous de les accepter, mais à eux. Suivant ce conseil, je restais donc ainsi, attendant qu'il s'avance. Je pris conscience que je retenais mon souffle à l'instant même.
C'est alors que l'ami de ma seconde demie soeur s'approcha lentement, effleurant la paume de ma main. Je souris et la fis glisser sur sa tête. Styx avait dit vrai.
Je le regardais en souriant.

Quand mes yeux croisèrent ceux de ma demie soeur, sa question me revint à l'esprit.
Que vais-je faire de ce trésor ? Je n'en avait absolument aucune idée. L'éclat des pièces d'or et des bijoux se reflétait sur ma peau pâle. J'en pris une poignée et la soupesait, pensive.
C'était bien trop lourd. Bien trop lourd à transporter et une bien trop lourde responsabilité pour un individu comme moi... Je ne savais que faire de cette découverte ! C'était bien trop gros !

Je m'assis sur le bois du navire qui tombait en ruine, les bras croisés. Il fallait que je réfléchisse. Je me doutais bien que Styx ne pouvait pas me venir en aide. Elle avait sûrement remarqué l'amplitude et le poids du trésor qui s'étalais sous nos yeux. Quant à Python, inutile d'y songer.
Je balayais du pouce les pièces qui se trouvait dans ma main, les laissant retomber lentement sur le sol du bateau. Je gardais cependant une seule de ces merveilles entre mes doigts, l'observant pensivement.
Que faire ?
Je fixais les alentours. Il faisait si sombre… Mon regard se posa alors sur une masse claire jonchant le sol. Je me levais et d’un battement m’en approchais. Je pris la chose entre le pouce et l’index et le levais devant mes yeux. Je souris.

Retournant auprès de ma seconde demie et sœur et de Python, je me penchais sur le trésor. J’en pris une grosse poignée et fis tomber les pièces dans le sac que je tenais dans l’une de mes mains. Par miracle il n’avait pas été dégradé ! Je ne savais par quel tour de magie cependant… J’accélérais mes gestes, remplissant de plus en plus le sac. Je ne m’arrêtais que lorsque j’estimais qu’il devint trop lourd.
Je me redressais et regardais la demie sœur en lui adressant un grand sourire.

Voilà pour nous. Je laisse le reste à d’autres créatures ! Qu’en penses tu ?

Mes yeux firent la navette entre Python et la masse de pièce d'or que je laissais derrière moi et ma demie soeur. Suite aux paroles de cette dernière, je remettais en question la décision que j'avais prise concernant ma découverte. Elle n'avait pas tord. Ce serai un bon coup de pouce pour remonter un peu les caisse du trésor Royale et Elerina serai sûrement fière de moi, tout comme ma nourrice... De plus, il y avait plusieurs pièces inoccupées au château. L'une d'elle pourrait servir d'entrepôt à cette découverte... Elerina serait d'accord.
Je serrai mon sac de pièces contre moi. Elles tintèrent les unes contre les autres, ce bruit se répercutant sur la coque en bois de la cale du bateau.
Souriant à moi même, je regardais ma seconde demie soeur.

Merci Styx ! J'ai bien réfléchis et je pense que tu as raison.

D'un mouvement du bras je désignais le trésor étincelant qui s'étalait sous nos yeux. En y repensant, maintenant ça me faisait un pincement au coeur de laisser toutes ces richesses au milieu de nulle part. Ces pièces d'or et d'argent provenaient de la terre, des humains. Les avoir près de moi au palais pour les étudier de plus près ce serai pour moi un grand honneur. De plus, tout le monde me considérerait différemment désormais car j'aurai apporté mon aide au royaume sousmarin à ma façon. Certes, je ne participais pas souvent, voire presque pas, aux conseils royaux. Elerina m'en dispensait de temps en temps, sachant très bien quels étaient mes centres d'intérêt. Cependant, cette fois ci, ma découverte ne laisserai personne indifférent. Je ne serai peut être plus la petite Princesse que tout le monde traite comme une gamine trop énergique. Ma nourrice en resterai sur les nageoires. Un sourire de satisfaction étira mes lèvres à cette pensée. Je me retins de rire. Un rire satisfaisant.
Nous n'étions pas assez forte pour transporter tout ça toutes les deux mais j'avais cru comprendre que Python et ses semblables pourraient nous aider.
Je reportais mon attention sur ma seconde demie soeur.

Tu voudrai bien m'aider ? Nous avons beaucoup de choses à ramener au palais. Tu crois que Python et ses amis pourraient nous aider ?

J'inspectais une dernière fois la parages. Je tombais sur une autre chose étrange. La texture semblait rigide et en y regardant d'un peu plus près, on pouvait voir de fin maillons de fil. Je n'eu pas de mal à identifié cet objet et sa fonction. Revenant auprès de Styx, je lui tendis ma découverte.

Prends ! Et mets le plus de pièces possible à l'intérieur ! Mais pas trop, je ne veux pas que ce soit trop lourd pour toi. Le poids de cet or est très important quand il est accumulé.

Je levais les yeux au dessus de moi. Je ne percevais pas la surface, il faisait trop sombre.
La question de Styx me revint en tête. Voulais-je voir autre chose ? Sur le coup, non. J'avais déjà vu plein de choses et ce serai une occasion de revenir pour en découvrir d'autres encore plus fascinantes.
Après tout, je n'avais qu'une centaine d'année. Ma vie ne faisait que de commencer !

Je ne savais pas si j'étais assez proche de ma seconde demie soeur pour m'accrocher à elle pour retourner dans des eaux plus claires. Mais d'un autre côté, je n'avais jamais expérimenté une balade sur le dos d'une créature comme Python.... Je n'étais pas sûre de pouvoir tenir d'une seule main sur Python.
Je me pu réprimer un sourire en entendant les paroles de Styx. Certes, si je choisissais cette option, je risquerai de l'étouffer. Je regardais mon sac de pièces et entrepris d'analyser les deux options qui s'offraient à moi pour remonter vers Aqualina.
Soit, je me tenais à Python d'une main en tenant de l'autre mon sac lourd au risque de tomber ou soit je laissais ma demie soeur supporter le poids de nos deux sac pour pouvoir m'accrocher à elle et ainsi éviter le risque que lâcher prise.
Honnêtement, je préférais la seconde solution, même si je ne me sentais pas encore assez proche de ma seconde demie soeur comme je l'étais avec Elerina. Cependant, cette excurtion dans le profondeurs sombres et ténébreuses avait toute fois renforcé nos liens de parentés. Et je me sentais capable de mettre ma timidité de côté pour accepter l'offre de Styx.

J'accepte, dis-je d'une petite voie. Je vais m'accrocher à toi...

Elle sembla contente de ma décision et je m'approchais timidement d'elle, bien que je ne voulu que montrer la détermination que j'avais en moi. Malheureusement, ma timidité me rattrape toujours....
Je mit mon sac sur mon dos. Pas question que je la laisse porter nos deux sacs à elle toute seule ! Ce serai bien trop lourd !
Hésitante, je m'approchais de Python et passais mes bras autour de la taille de ma demie soeur. C'était la première fois que je la touchais, c'était assez étrange. Mais j'avais confiance en Styx et je savais qu'elle ne me laisserai pas tomber une fois Python lancé à toute vitesse. C'était aussi une raison pour laquelle j'avais pris la décision de m'accrocher à elle.

Je savais que lorsque nous rentrions à Aqualina, Elerina serait fière de moi. D'une part parce que j'aurai rapporté une richesse incroyable au rayaume et d'autre part parce qu'elle verrait que ne serai plus aussi distante avec Styx, chose qu'elle voulait arranger. Et enfin, ma nourrice me gronderai pour mon escapade. Cette pensée me fit sourire, ces disputes ne duraient jamais longtemps.
Mais elle ne me prendrai plus pour une petite fille une fois que je lui aurai raconter ce que j'avais découverte et vécu dans les profondeurs de l'océan avec Styx.
Peut être qu'après cela Elerina m'autoriserai à ne pas participer à ces réunions ennuyeuses du Conseil pour retourner explorer cet endroit magnifique que je venais de découvrir.
Et peut être que...Styx voudrai bien m'y accompagner de nouveau ?
Je commençais à l'apprécier et malgré ma jeunesse, elle ne me considérait pas comme une gamine mais restait néanmoins protectrice. C'est ce que j'aimais bien: me laisser ma liberté en se souciant néanmoins de moi.

Python commençait à s'agiter. Il devait sentir que nous allions bientôt remonter et il semblait tout exité à cette perpective. Une fois que je fus assuré que j'étais bien accrochée à ma demie soeur et que mon sac était bien accroché dans mon dos, je levais mes yeux prunelles bleues vers elle.

Je suis prète. On peut y aller.

Je me serrai contre ma seconde demie soeur en fermant les yeux, la serrant de toutes mes forces. Nos allions vite. Même si je ne me risquais pas à jeter un coup d'oeil où nous allions, de peur d'avoir le vertige, je sentais la puissance de Python. Je sentais sa nageoire battre de plus en plus vite en même temps que la vitesse plaquait mes longs cheveux blonds contre mon visage.
Je portais un sac dans mon dos et son poids se multipliait au fur et à mesure que nous montions. J'avais 'impression que les pièces d'or qui y était entreposés pesaient des tonnes et petits à petit, je me sentais glisser, attirée par ce poids presque insoutenable. Je me sentais partir, comme si qu'on me tirait en arrière, me forçant à lâcher ma seconde demie soeur.
Mais je m'accrochais à Styx pour éviter de tomber. Les profondeurs devaient ressembler a un énorme trou noir étant donné que nous remontions vers les lumières d'Aqualina.

Mais soudain, je nous sentis ralentir. Etions nous arrivés au palais ? C'était possible vu la vitesse à laquelle Python nous avait tiré. Styx dessarra son emprise autour de moi et jura en parlant du poids des sacs.
Puis elle me regarda, un demi sourire au lèvres en me demandant comment j'allais.
Bonne question.
Le voyage m'avais sécouée, c'était le cas de le dire. Je me sentais toute chose, comme si que j'avais perdu la notion de direction.

Je....Oui, ça va, balbutiai-je. Je ne referai pas ça tous les jours, ajoutai-je en lui souriant.

Puis je me tournis vers Python et m'approchais de lui prudemment. Je le connaissais à peine, je ne voulais pas prendre de risques. Jamais on ne pouvait prévoir les réactions d'une créature.

Tu m'impressionne ! Je n'ai jamais vu une créature aussi robuste et rapide que toi....

Je risquais un geste dans sa direction et lui effleurai les écailles du bout des doigts. On pouvait ressentir sa puissance sous ces écailles rugueuses. Puis je me tournais vers ma seconde demie soeur.

Aqualina est encore loin ?